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Le Cas Martin Piche

Le Figaroscope. Du 17 au 23 février 2016

La critique de la rédaction

Par Jean-Luc Jeener (Le Figaroscope)

On connaît l’art de Jacques Mougenot par L’Affaire Dussaert, qu’il joue en alternance dans ce même Théâtre Montparnasse. Mais on découvrira une autre facette de son talent avec Le Cas Martin Piche. L’action se situe dans le cabinet d’un psy. Un nouveau patient, Martin Piche, entre et explique avec beaucoup de difficultés qu’il est atteint d’ennui aigu. S’ensuit un dialogue assez désopilant axé sur le comique de répétition et la dimension obsessionnelle de la maladie. Si on n’est pas sensible à ce type d’humour, il vaut mieux s’abstenir. Ce ne sont ni la psychologie des personnages, ni même l’histoire qui nous est racontée qui font le charme du spectacle. Dans le cas contraire, on sortira réjoui. D’autant que les deux comédiens, Jacques Mougenot lui-même et son metteur en scène, Hervé Devolder, sont très bien. Mougenot avec sa bonne tête d’homme qui ne fait de mal à personne est totalement crédible dans le rôle du patient. Enfin, une visite chez le psy qui rendra heureux !

Figaroscope

On ne pensait pas qu’un peintre comme Corot pouvait inspirer un auteur jusqu’à en faire une pièce de théâtre. Pourtant Jacques Mougenot s’est lancé dans l’aventure.

Mêlant réalité et fiction. A juste titre puisque Corot a idéalisé la femme jusqu’à en faire un mythe. Et qu’il n’a rien d’un héros.

18 septembre 1996