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Fables de mon tiroir
de Jacques Mougenot
illustrées par Marie Ollier
éditées chez ODS (l'Oeil du Sphinx) septembre 2019
10 €

On ne badine pas avec l'humour.

"Les classiques de l'humour... l'humour des classiques"

Jacques Mougenot donne un récital des textes d'humour de nos auteurs classiques (La Fontaine, Voltaire, Victor Hugo, Georges Fourest, Tristan Bernard, Courteline, Feydeau, Guitry, Devos, etc.) durée de 50' à 1h10'

Programme (modulable selon les contraintes de durée)

Les Templiers, Alphonse Allais
Les frères siamois, Tristan Bernard
Le crocheteur borgne, Voltaire
Le gros mot, Georges Fourest,
Le mot, Victor Hugo
Bon conseil aux amants, Victor Hugo
Premier amour, Sacha Guitry
Amour, Alphonse Allais
L'oeil de veau, Courteline
Le mime, Raymond Devos
Les pronoms personnels, François Mougenot
Confraternité, Jacques Mougenot

La  Huchette en travaux liberté !

Balade littéraire autour du théâtre de la Huchette

conçue et mise en rue par Jacques Mougenot

 

A l’occasion de la fermeture pour travaux du théâtre de la Huchette en septembre 2017, la direction du théâtre a demandé à Jacques Mougenot, auteur dramatique mais également connaisseur et défenseur des grands auteurs français, de concevoir un spectacle « hors-les-murs », une sorte de visite commentée par un guide-comédien au voisinage du théâtre, qui permettrait de raconter devant quelques lieux emblématiques du quartier en lien avec le théâtre de la Huchette l’histoire (connue ou moins connue) de ce théâtre fameux (qui fêtera ses 70 ans en 2018) à travers des textes d’auteurs du répertoire.

Le guide (le comédien Alain Payen) nous mène devant 5 lieux emblématiques du quartier devant lesquels il dit des textes d'auteurs évoquant la petite histoire du théâtre de la Huchette.
Sation n°1 La librairie Shakespeare and Company : un texte de Ionesco.
Station n°2 Le café "Le Saint-Séverin" : un texte de Céline
Station n°3 Le Musée de Cluny : un échange de lettres entre Alain Decaux et Sacha Guitry
Station n°4 La fontaine Saint-Michel : un conte de La Fontaine
Sation n°5 Le 3 rue de la Harpe : texte de conclusion de Jacques Mougenot

Voir les critiques
Le texte de la balade littéraire (5 €) est disponible au théâtre (23 rue de la Huchette) ou sur demande


 

Profession : poète

Récital Edmond Rostand (1868-1918)

composé et interprété par Jacques Mougenot

Le spectacle d’une durée de 1h15 est un récital (les textes sont dits par le comédien et non lus)

Note d’intention : Edmond Rostand, le glorieux auteur de Cyrano de Bergerac a aussi écrit une œuvre poétique importante mais hélas moins connue, et pour cause, ses 3 recueils de vers : Les Musardises, Le Cantique de l'Aile, Le vol de la Marseillaise, n'avaient pas été réédités depuis les années 20 ! Cette année de commémoration est l'occasion de voir ces trois ouvrages enfin réunis en un seul volume, édité par TriArtis avec le soutien des Célébrations Nationales. Jacques Mougenot en a extrait les plus beaux morceaux pour composer son récital " Profession : Poète ! " Il nous fera entendre, découvrir parfois, et aimer sûrement, ces chefs-d'œuvre poétiques dont l'esprit, la grâce, l'humour, la profondeur, la verve, la portée humaine et philosophique, voire la théâtralité nous prouveront que chez Rostand, le poète et l’homme de théâtre ne font qu’un.

Commentaire d'une spectatrice : "...je tiens à vous dire combien, par votre talent, vous avez sublimé la merveilleuse poésie de Rostand dont les mots sont d'une richesse exceptionnelle. Tout au long de votre récital, j'ai « vécu » cette poésie, j'en ai savouré la beauté, l'humour, l'émotion et tant d'autres choses qu'il m'est difficile de mettre en... mots ! Bien souvent, en vous écoutant, j'ai cru être devant un tableau, notamment de Corot ou de nos magnifiques impressionnistes. Merci Monsieur pour ce moment de partage poétique."

Pourquoi dire Rostand aujourd’hui ?

Et d’abord pourquoi dire Rostand ?

Parce que les poèmes de Rostand sont ceux d’un auteur dramatique ! Ceux d’un poète qui a besoin, pour se faire comprendre, d’un interprète ! Certes on appréciera dès la lecture le charme, l’esprit, l’invention prosodique et verbale, l’humanité profonde et altière, et mille autres qualités de cette œuvre poétique méconnue, on y discernera peut-être aussi des faiblesses, des inégalités, des désuétudes ou des outrances, mais seule l’interprétation d’un comédien nous en restituera le lyrisme familier, le mouvement dramatique, les rythmes organiques, et en un mot : le souffle.

Pas, ou peu, réédités depuis les années 20, c’est par la tradition orale en quelque sorte que j’eus la chance, il y a 35 ans, de découvrir ces poèmes, portés par la voix d’un comédien, celle de Jean-Laurent Cochet. Il en faisait travailler à ses élèves, et lui-même en disait – magistralement – dans ses spectacles poétiques : je me souviens d’un Rostand l’enchanteur à la salle Gaveau qui avait littéralement envoûté le public et l’apprenti-comédien que j’étais alors. Je me souviens aussi dans cette même salle d’un Hommage à Mary Marquet où il disait à son tour tous les grands textes (et parmi eux, ceux de Rostand bien sûr) que cette exceptionnelle diseuse avait mis au programme de ses fameux récitals. Ces poèmes, c’est le poète en personne qui les lui avait dits, dans l’intimité, puisque Mary Marquet fut le dernier amour d’Edmond Rostand, son dernier rayon de soleil nous dit le biographe Paul Faure. Elle avait 20 ans quand elle l’a connu, 23 quand il nous a quittés au lendemain de la Grande Guerre. Et puisqu’Alexis Michalik, dans la préface de ce livre, comme dans sa pièce « Edmond », rappelle le rôle de muse, d’alliée et de confidente qu’a tenu auprès du poète son épouse Rosemonde Gérard, je crois justice de souligner ici celui d’ambassadrice, de promotrice de l’œuvre poétique d’Edmond Rostand, qu’a joué Mary Marquet au milieu du XXe siècle. Je voulais, à l’instar de Coco – ainsi appelait-elle avec une tendresse bourrue son plus fervent admirateur – lui rendre cet hommage.

Et puis, pourquoi aujourd’hui ?

Sous-entendu : un siècle après sa mort, les poèmes d’Edmond Rostand peuvent-ils encore nous toucher comme ils ont bouleversé ses contemporains ? Pas tous, bien sûr. Il y a dans Le Cantique de l’aile bien des vers de commande ou de circonstance dont les circonstances justement nous échappent, mais il y a aussi « Les mots », déclaration d’amour à la langue française qu’inspira à l’académicien Rostand une réforme de l’orthographe, déjà. Il y a dans Le vol de la Marseillaise bien des vers patriotiques qui n’ont d’intérêt aujourd’hui que documentaire ou historique, mais il y a « Le barrage », récit rimé plus que poème, sobre et cru comme le cliché en noir et blanc d’un reporter de guerre, à quoi nul ne sera insensible. Et puis il y a dans Les Musardises, parmi bien d’autres merveilles, « Le divan », « Le mendiant fleuri », « Le contrebandier », « Matin » ou « Silence » qui à eux seuls convaincront le lecteur que Rostand, comme les grands classiques dont il est le pair, s’adresse aux gens de toute époque, de tout âge et de tout milieu.

Jacques Mougenot

En savoir plus sur le livre " L'oeuvre poétique d'Edmond Rostand" : https://www.jacquesmougenot.com/actualites/loeuvre-poetique-dedmond-rostand

 


Monographie du peintre Maurice Mazo (1901-1989)


Ouvrage collectif édité par Somogy à l’occasion de l’exposition « Maurice Mazo » présentée :
- au musée Sainte-Croix, Poitiers (mai-septembre 2005)
- au musée du Donjon, Niort (novembre 2005 janvier 2006)
- au musée départemental de l’Oise, Beauvais (mars-avril 2006)
- au musée des Années 30, Boulogne-Billancourt (juin-août 2006)

Sommaire
- Préface : « À contre-courant »  de Philippe Bata, Emmanuel Bréon, Josette Galiègue, Christian Gendron, Michèle Lefrançois
- Biographie : « Un pratiquant de l'art » de Jacques Mougenot
- « À l'ombre des grands arbres » de Emmanuel Bréon
- « Maurice Mazo et les maîtres » de Jean-Marc Irollo, historien de l'art
- « Bacchanales » de Michèle Lefrançois
- « Natures mortes et vanités » de Christian Gendron
- « Les plaisirs et les jours. La tentation de la peinture de genre » de Philippe Bata
- « Le monde des dessins » de Josette Galiègue


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Monographie - Ouvrage collectif (André Comte-Sponville, Jacques Mougenot et Gilles Perrault)

Éditions Somogy - 97 pages - 100 reproductions en couleurs
Format : 27 x 29 cm


Outre une centaine de reproductions de ses paysages, figures et natures mortes, l'ouvrage contient 4 textes traitant chacun un aspect de l'oeuvre de Marie Laurence Gaudrat.

Sommaire des textes :
"A propos d'autoportrait" par Marie Laurence Gaudrat
"Les gens" par Gilles Perrault
"L'air du paysage" par Jacques Mougenot
"L'art du bonheur" par André Comte-Sponville

Extrait du texte d' André Comte-Sponville
Le sujet n'est pas ce qui importe. Ces belles endormies, ce n'est pas parce qu'elles dorment qu'elles nous apaisent. C'est parce qu'elles sont belles; c'est parce qu'elles sont vraies. Les paysages et les groupes, reproduits dans […] ce livre, peuvent nous donner le même sentiment, celui d'un plaisir en repos, comme dirait Épicure, celui d'une détente heureuse, ou presque heureuse, celui d'un grand calme, dont on sait bien qu'il ne va pas de soi, d'un grand silence, d'une grande simplicité, malgré la complexité de l'art et du réel, malgré la difficulté de vivre et de peindre… Cela fait comme un sourire, sur la misère des hommes. Comme une paix, dans le tumulte. Comme une lumière, sur la beauté du monde."

Extrait du texte de Jacques Mougenot
L'air, c'est d'abord le plein air, le grand air, le bon air, celui des petits oiseaux, de l'espace, du ciel. Il est à profusion dans les toiles de Marie Laurence Gaudrat. On ne songe pas toujours à le remarquer parce que d'autres impressions priment, mais c'est précisément cette présence discrète qui en est la condition. Il est bon de le souligner, car la transparence impondérable de l'air et l'habitude que nous avons de le respirer sans en faire cas pourraient laisser croire à l'artiste qu'il est inutile de le peindre. [...] Regardez Le pré en Aubrac, L'été à Saint-Basile, La ferme auvergnate, l'air n'y est pas ce vide invisible, cette absence de matière, cette transparence plus ou moins pure mais sans épaisseur, cet élément négligeable et comme ignoré de la composition; il est au contraire palpable, dense, il fait partie du paysage comme ces collines, ces arbres, ces vallons, ces bâtisses, et ce ciel dont il est un commencement. Ainsi, entre notre œil et la ligne d'horizon, il y a plus que l'espace dont la perspective suffit à donner l'illusion, plus que la profondeur où la lumière s'abîme, plus que la beauté splendide de la nature, il y a cette masse d'air translucide, élastique et compacte dont le tableau est plein. On pourrait, semble-t-il, y mordre comme en un fruit. Au sens électrique du terme, cet air-là est conducteur : il met notre regard en contact avec chaque plan du tableau jusqu'au plus lointain, d'où cette impression de plus complète possession. Est-ce à cause de cela que certains paysages nous invitent, par mimétisme, à respirer plus largement, plus profondément ? à éprouver, par un phénomène de correspondances baudelairiennes, des sensations autres que visuelles ? Car, et c'est le tour de force de l'artiste comme la marque de sa sensibilité attentive et déliée, cet air-là a une température : il est frais, froid, torride, tiède ; il a une qualité tactile : il est humide, vaporeux, sec, piquant, doux, poussiéreux, cristallin ; il a un pouvoir : stimulant, apaisant, revigorant, enivrant. Et c'est lui sans doute qui confère à cette peinture sa première vertu, la plus utile, la plus féconde, la plus solaire : la santé.
 

Extrait du texte de Gilles Perrault
Ce que proclame la peinture de Marie Laurence Gaudrat, c'est le triomphe de la vie sur les forces malveillantes qui, de siècle en siècle, mutilent et nient l'humanité. Elle le fait sans tapage, de manière presque insidieuse et d'autant plus envoûtante. Elle sait saisir ces moments de sérénité, de paix et de douceur que nous connaissons même dans les pires tumultes. Elle montre l'opiniâtre désir d'aimer et d'être aimé qui est en chacun de nous. Elle nous murmure que la vie pourrait être ainsi si nous le voulions bien.


Prix : 27,50€
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Correspondance Maurice Mazo / Jeremy Cooper.
Préface de Jacques Mougenot - 140 pages

Lire la préface de Jacques Mougenot (format pdf)


De 1971 à 1989, un grand peintre français encore trop peu connu, Maurice Mazo, et un jeune et brillant juriste anglais, Jeremy Cooper, ont échangé des lettres dont la lecture réserve une énorme surprise. Malgré un demi-siècle de différence d'âge, il s'est établi entre les deux hommes une relation que Jacques Mougenot, dans sa préface, qualifie d'initiatique, leur correspondance évoquant irrésistiblement les Lettres à un jeune poète de Rilke. Il est évidemment beaucoup question de peinture, dans ces échanges à la fois passionnés et extrêmement rigoureux, mais aussi de tout ce qui touche le plus profondément à la vie de l'esprit et à la vie tout court. Ce faux roman par lettres vraies introduit le lecteur aux arcanes les plus subtils et les plus mystérieux de la création, et ouvre des perspectives lumineuses sur le sens même de l'existence « Celui-là est élu qui est inquiet de ce qui vit dans ses ténèbres », écrit ainsi Maurice Mazo à Jeremy Cooper.
Peintre indépendant de toute obédience scolastique, Maurice Mazo (1901-1989) a laissé une œuvre d'une ampleur et d'une originalité impressionnantes, animée par un puissant tempérament baroque et disciplinée par un souci obsessionnel de la perfection formelle. Ses peintures et ses dessins sont représentés dans de nombreuses collections publiques et privées.
Né en 1950, Jeremy Cooper est professeur de Droit à l'Université de Middlesex, à Londres. Juriste et historien, il est l'auteur de neuf ouvrages spécialisés. Jeremy Cooper a rencontré Maurice Mazo en 1970, alors qu'il étudiait en France, à l'Université de Vincennes.

 


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"Vers divers dits" est un récital où Jacques Mougenot dit ses propres textes en vers : fables et récits humoristiques. Durée 1h.

« Vers divers dits », car les fables de Jacques Mougenot sont faites pour être dites – et entendues – plutôt que lues. « Dites » c'est-à-dire « racontées» car qui dit « dits » en parlant de vers, dit trop souvent « diction affectée, ampoulée, récitation » et qui dit « vers » dit trop souvent « poésie obscure, hermétique et confidentielle », disons-le tout de suite : ce n’est pas le genre de la maison…

Vers parlés donc, sans emphase ni tralala, ce qui ne les empêche pas parfois d’être lyriques (vers dits obligent !)

Voilà pour la forme.

Et pour le fond, Jacques Mougenot, avec sa malice et son humour accoutumés, porte un regard amusé sur la Fable, que ce soit la fable mythologique (Scandale sur l’Olympe), biblique (Noé), voire mathématique ! (Le chou, la chèvre et le loup), mais également sur les fables, celles de La Fontaine, auxquelles on découvrira ici des suites inattendues, savoureuses et cocasses. (Perrette bis, La tortue et le lièvre, Les enfants du laboureurs, Les deux ennemis, Le limaçon, La table et le panier, La fourmi et la cigale, etc.)

Le spectacle se conclut par une apologie rimée de la connerie, dans laquelle chacun se reconnaîtra... à voir ici Confraternité


Programme du récital :

1. Noé (Le déluge, revisité)
2. Les enfants du laboureur (Le laboureur et ses enfants, aujourd'hui)
3. La fourmi et la cigale (suite de la Cigale et la  fourmi)
4. Perrette bis
5. La tortue et le lièvre (suite du Lièvre et la tortue)
6. Les deux amis ?
7. La table et le panier (suite du Chêne et le roseau)
8. Le limaçon (suite du Héron)
9. L’ours et la carpe (fable inédite)
10. Le chien et le loup (Le loup et le chien, aujourd'hui)
11. Le chou, la chèvre et le loup (problème mathématique et drôlatique)
12. Scandale sur l’Olympe (Mars, Vénus et Vulcain... ou la guerre de trois)
Final. Confraternité ( Confraternité )

Texte en cours d'édition.


Éditions INA / Aubier 1988 (Epuisé)
Ecrit en collaboration avec Michel et Jacques Royer
Préface de Pierre Tchernia


Ce livre de souvenirs fut écrit en 1985 par trois jeunes auteurs de la même génération : celle qui est née en même temps que la Télévision. Michel Royer, Jacques Royer et moi-même avons grosso modo l’âge de la télévision. Arrivés à 30 ans, nous avons éprouvé, comme elle, le besoin d’évoquer son enfance qui fut aussi la nôtre. Ce sentiment était sans doute dans l’air du temps puisqu’à partir de 1986, les programmes de télévision ont fait, et de plus en plus, la part belle aux rediffusions de « vieilles séries » (devenues « culte » pour certaines), aux émissions nostalgiques sur les débuts balbutiants de ce média devenu adulte ; De nombreuses images sorties alors des archives nous ont permis de comparer nos souvenirs de « télé » aux originaux, et de constater combien, et peut-être comment, nous avions grandi…

Ce livre a heureusement été écrit avant ces expériences parfois déroutantes, rien n’était venu encore entamer nos « lumineux souvenirs d’enfance », c’est ce qui fait la force de ces évocations, elles sont imprécises, subjectives, parfois menteuses et pourtant toujours justes ! Nous qui avions remplacé la culture livresque par une culture audiovisuelle (nous nous sommes rattrapés depuis), nous avons rendu à l’écrit sa primauté sur l’image puisque, paradoxalement et volontairement, dans ce livre qui ne parle que des « images », il n’y en a aucune.

 


Roman - 329 pages Editions Edite


« Le temps, c’est ce qui passe quand il ne se passe rien » nous dit le physicien Etienne Klein. « Qu'est-ce que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus » avouait saint Augustin. C’est pour répondre à cette éternelle et obsédante question que le héros de ce polar métaphysique invente la machine à démonter le temps. Une machine littéraire plus que mécanique, spirituelle plus que matérielle. Et pourtant l’Elysée s’en inquiète et fait de la conquête du temps une affaire d’Etat. C’est le point de départ d’une étonnante et périlleuse course au trésor, où la fable et le mythe alternent avec l’intrigue politique et policière. Mais le temps que l’on traque ici est le temps « de tous les jours », le temps humain, vécu. Rien à voir avec le temps mensonger des horloges, ni celui plus chimérique encore dans lequel la science-fiction prétend nous faire voyager.
Antithèse de La machine à explorer le temps de H.G. Wells, La machine à démonter le temps est un jeu de l’esprit, une mécanique de l’imagination ; Elle fera néanmoins voyager le lecteur à travers les siècles et l’espace, des cimes de l’Olympes aux Archives Secrètes du Vatican, des espaces interstellaires aux cavernes de la préhistoire, de Venise à Cana, et du Louvre à l’Elysée.

L’auteur, dont c’est là le premier roman, prête à ses personnages la verve, l’humour et la dimension épique et charnelle qu’il tient de sa pratique du théâtre, pour répondre à sa manière à la mythique question du temps et conclure peut-être avec Bergson « le temps est invention ou il n’est rien du tout ».