La Machine à démonter le temps
Roman - 329 pages Editions Edite
« Le temps, c’est ce qui passe quand il ne se passe rien » nous dit le physicien Etienne Klein. « Qu'est-ce que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus » avouait saint Augustin. C’est pour répondre à cette éternelle et obsédante question que le héros de ce polar métaphysique invente la machine à démonter le temps. Une machine littéraire plus que mécanique, spirituelle plus que matérielle. Et pourtant l’Elysée s’en inquiète et fait de la conquête du temps une affaire d’Etat. C’est le point de départ d’une étonnante et périlleuse course au trésor, où la fable et le mythe alternent avec l’intrigue politique et policière. Mais le temps que l’on traque ici est le temps « de tous les jours », le temps humain, vécu. Rien à voir avec le temps mensonger des horloges, ni celui plus chimérique encore dans lequel la science-fiction prétend nous faire voyager.
Antithèse de La machine à explorer le temps de H.G. Wells, La machine à démonter le temps est un jeu de l’esprit, une mécanique de l’imagination ; Elle fera néanmoins voyager le lecteur à travers les siècles et l’espace, des cimes de l’Olympes aux Archives Secrètes du Vatican, des espaces interstellaires aux cavernes de la préhistoire, de Venise à Cana, et du Louvre à l’Elysée.
L’auteur, dont c’est là le premier roman, prête à ses personnages la verve, l’humour et la dimension épique et charnelle qu’il tient de sa pratique du théâtre, pour répondre à sa manière à la mythique question du temps et conclure peut-être avec Bergson « le temps est invention ou il n’est rien du tout ».